mercredi 28 septembre 2011

Toujours difficile...

C'est toujours très difficile.
Par moment, j'ai l'impression que j'arrive à me détacher, et l'instant d'après je suis anéantie.

Il l'aime.
Il a officialisé leur relation au boulot.
Le patron et son assistante : le cliché !

Et pendant ce temps là, je rame.

Combien de temps va t-il me falloir pour remonter la pente ?????

Parfois, je me réveille le matin et je mets du temps à réaliser. Est-ce que c'était un cauchemar ?
Et non. Ce n'est pas un cauchemar. Je suis bien seule dans mon lit. Il est bien parti pour une autre.
Et là, difficile de sortir du lit pour affronter une journée de boulot. Le démarrage est laborieux.
Et puis la journée passe.
Et le soir, quand les enfants sont couchés, je me retrouve seule à nouveau devant des programmes télé pathétiques. Et je pleure.
Et je finis par m'endormir...

3 commentaires:

  1. Il te faudra le temps que tu sépares ce que tu es toi de ce qu'il est lui...

    Tant que toi tu n'auras pas décidé que c'est fini, que tu dois vivre pour toi, pour tes enfants, que tu dois le laisser sur le chemin, tant que toi tu n'auras pas décidé ça, alors tu ne remonteras pas la pente.

    Je sais que c'est "plus facile" pour lui, parce qu'il est dans l'action et que toi tu es dans le subi. Que tu viens de te prendre un autobus dans la tronche et que tu es sonnée. Pour autant l'autobus lui a continué son chemin.

    Qu'apportait-il à ta vie ? Il était le pilier de quelle partie ? Quelle activité ne peux-tu plus avoir sans lui ? Analyse ta dépendance une bonne fois pour toute. Et trouve là où toi tu peux répondre à sa place.

    Je sais que ce que je vais écrire va être rude à entendre, je le sais, mais je crois aussi qu'il est indispensable pour toi, pour la suite, de te l'écrire quand même... Il n'est pas que partie pour une autre, il est aussi parti à cause de ce qu'il vivait avec toi. Vous avez l'un et l'autre des responsabilités dans cet échec, et de prendre en compte ta part va t'aider à te reconstruire et à avancer.

    Arrête de te focaliser sur lui, ce qu'il vit, les clichés, son "nid d'amour" et tout le reste. Focalise toi sur toi, sur ce qu'aujourd'hui tu peux/veux faire, toi, en tant qu'être humain debout et indépendant.

    Ca va encore être difficile, mais tu vas en voir le bout.

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  2. Dépendance, dépendance....est ce quand tu es quitté et que tu souffres, c'est juste de la dépendance ....c'est aussi tout simplement de l'amour, et du qui existe depuis si longtemps, même si unilatéral depuis quelque temps sans le savoir (ou vouloir le savoir), ça change pas grand chose.
    Autobus dans la tronche oui. Alors il n'y a que le temps.
    Vouloir c'est un peu facile...Si il s'agissait juste de vouloir, les chagrins ne dureraient pas.
    Il faut accepter de prendre sa part de responsabilités, si il y a, mais il y a aussi un temps pour tout. Et les premiers temps, ben....on souffre et puis c'est tout.

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  3. Je sais que c'est difficile, je le sais bien. Et aussi parce que moi je suis partie au bout de dix ans, pour autant j'ai souffert, terriblement. Avant... Jusqu'à ce que je me dise que je ne pouvais juste pas continuer comme ça. A souffrir, que c'était bon là, qu'il y en avait marre et qu'il fallait que je trouve une solution pour sortir la tête de l'eau.

    Tu souffres, oui, je sais. Je souffre aussi aujourd'hui pour d'autre raison qu'amoureuse, et là je sais que je ne peux rien face à cette perte. Rien du tout, que je ne suis responsable de rien, que rien ne l'empêche, que rien ne pourra me rendre ce type là. Qu'il est/était ma vie et qu'il part. Et que je souffre ! Et t'imagines pas à quel point je voudrais être responsable de quelque chose pour pouvoir au moins agir plutôt que de subir cette putain de souffrance.

    Le temps n'efface pas tout. Mon mari en sait quelque chose. Vouloir aussi vivre et revivre, ça aide à adoucir les chagrins.

    Se fixer des buts dans l'heure, puis dans la journée, puis dans la semaine, puis après plus loin.

    Je l'ai écrit aussi que ça allait être difficile encore...

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